Salut la Tribu DML !
Aujourd'hui, je partage avec vous l’uppercut que je me suis pris en pleine tête quand j’ai reçu un simple email hier après-midi. Le sujet ? « Inscription en secondaire ». BIM, BAM, BOUM. Trois mots. Qui claquent. Qui te mettent une claque.
Oui, mon Babou va rentrer en secondaire. Le même Babou qui, il n’y a pas si longtemps me semble-t-il, jouait avec ses petits chiens de la Pat Patrouille et regardait Sam le Pompier (qu’est-ce que c’était con ce machin d’ailleurs, voilà un truc qui ne me manque pas tiens !). Comment le temps peut-il filer si vite ?!
Alors voilà, j'ai reçu cet email innocent de l'école, me rappelant que mon fils est sur le point de franchir la porte de l’école secondaire et cela a déclenché une cascade de pensées existentielles, et honnêtement, je crois que je n’étais pas prête.
Remontons un peu dans le temps. Quand j'ai inscrit Babou en classe d'accueil, il n’avait même pas un an, je me suis sentie super organisée et proactive. J'ai même choisi sa future école secondaire à ce moment-là. Oh, la naïveté de croire que tout serait aussi simple que de choisir une pizza sur un menu (c’est facile, je prends toujours la même !!).
Maintenant que les papiers sont là, ... Enfin, attendez, je fais une parenthèse, les papiers sont à l’école ! Il faut aller les récupérer, puis aller dans l'école souhaitée pour les faire compléter... "2024, modernité !"
Je m’étonne que ce ne soit pas un pigeon voyageur qui fasse le job, ou une jolie chouette, comme Hedwige dans Harry Potter. Ce serait classe, ça, tiens.
Bref, fin de la parenthèse, je disais donc... Maintenant que les papiers sont là, je me rends compte que choisir une école secondaire, c'est comme choisir une série sur Netflix. Tu penses que ça va être génial, mais tu ne sais vraiment qu'après quelques épisodes (ou années, dans ce cas).
Et bien sûr, la question existentielle ultime : est-ce que j'ai fait le bon choix d'école ? Est-ce que cet enseignement lui convient ? Est-ce que j’arriverai à « sortir du cadre » et penser en dehors de mes habitudes pour considérer toutes les possibilités ? (Entre nous, sortir du cadre, ce n’est pas mon truc, moi, je choisis le cadre, je le mets - je le fais mettre pour être précise - et on ne bouge plus rien, tant pis si on s’en lasse, tant pis s’il aurait été mieux sur un autre mur, le cadre reste là où on l’a fixé au début, mais ça, c’est un tout autre sujet les amis...).
Sérieusement, comment suis-je censée savoir si j’ai fait le bon choix ? Les papiers devraient venir avec une boule de cristal pour nous aider à prendre des décisions éducatives éclairées. Ou mieux, un petit passage sous le Choixpeau et voilà, ton école est désignée :-)
Je me demande si ma maman s’est posée autant de questions à l’époque (Maman, si tu me lis, dis m’en plus).
J’essaie de me rappeler de mes émotions à l’époque... J’allais quitter ma toute petite école de village pour aller dans une école secondaire immense, en pleine ville.
Mon Babou n’aura déjà pas un aussi gros choc que moi, son école primaire est malgré tout une grosse école, située dans le centre-ville.
Déjà à l’époque, chaque école avait sa petite réputation, fondée ou non d’ailleurs. Il y avait l’école de « bourge », l’école pour les sportifs, celle qui était un brin élitiste, celle où la drogue circulait trop facilement, celle pour les « enfants de », bref... vous voyez de quoi je parle !
Babou a son avis bien tranché sur la question, il veut suivre ses potes et nous savons à quel point les potes, c’est la vie quand on a 11 ans. Et ça aussi c’est un élément à prendre en considération.
En résumé, je savais que ça me pendait au nez, mais maintenant que je suis dedans, je reste quand même sous le choc.
Pour me rassurer, je me dis que je ne suis sans doute pas la seule à me sentir un brin submergée par cette étape de la vie de mon enfant. Nous sommes tous dans le même bateau, et parfois, la seule chose à faire est de rire de la folie de la parentalité.
Donc voilà où nous en sommes les amis. Objectif de la semaine prochaine, récupérer les papiers et puis jouer à la chouette pour les faire compléter, mais surtout, poser un choix et espérer qu’on a fait le bon.
En gros, être parent quoi.
Prendre une décision, la meilleure possible, avec les élements donnés au moment où tu dois te décider et puis « faire avec ».
Allez, sur ce, je vais me faire un petit cappu (ou deux) pour faire face à la réalité imminente. Qui sait, peut-être que je pourrais lire l’avenir dans le marc du café ?
Joli samedi la Tribu !
Desperate Hedwige
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