"On a le droit de dire que c'est dur, même si..."
Même si on les a voulus avec tout notre cœur.
Ouais, merci, je sais bien que je les ai voulus mes enfants, même que j’ai fait des traitements pour les avoir mais quand même, la parentalité, ce n'est pas un contrat sans retour. C'est une aventure pleine de hauts et de bas, et ça ne fait de mal à personne de le reconnaître.
Même si on les aime plus que tout au monde.
Évidemment, que j’aime mes gamins, mais l'amour inconditionnel n'efface pas les défis, les nuits sans sommeil ni les crises de colère. L'amour et les difficultés peuvent coexister.
Même si on a de l'aide.
Oui, on peut avoir des grands-parents extraordinaires et disponibles (coucou coucou), des amis formidables ou même une nounou compétente, mais cela ne signifie pas que la vie de parent devient soudainement une promenade de santé, hein.
Même si d'autres ont vécu pire.
Je sais qu’il y a pire, bien pire, pas besoin de me le rappeler. Les comparaisons ne font qu'invalider nos propres défis. Chacun a son propre chemin et ses propres luttes.
Même si on sourit sur les réseaux sociaux.
Derrière chaque adorable photo de famille, il y a des moments de chaos et de désespoir que la caméra ne capture pas. (Et c'est parfaitement normal, on n’est pas des Kardashians filmés h24 non plus.)
Même s’il y a plein moments heureux que nous partageons en famille.
Encore bien qu’il y a des moments heureux, sinon c’est direct par la fenêtre mais parfois, ces moments sont entrecoupés de moments de chaos et de frustration.
Bref, on a le droit de dire que c'est dur, peu importe les circonstances.
On a le droit de dire que c’est dur, peu importe qui nous fait la remarque.
On a le droit de dire que c’est dur, un point c’est tout.
C'est un cri du cœur, un rappel que nous sommes humains, et que c'est grâce à notre vulnérabilité que nous grandissons en tant que parents et en tant qu'êtres humains.
Avec tout mon soutien et une tonne d'amour, dans cette aventure parentale qui est la nôtre,
Desperate Mama
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