Ciao Amici,
Aujourd'hui est un jour spécial à mon cœur (oui, encore un, je vous avais dit que septembre était un mois cœur). En effet, c'est le premier anniversaire du bébé de mes cousins d’amour, et cela m'a fait réfléchir (ouais, je fais ça de temps en temps, c'est surprenant, surtout vu les nuits que Numérobis me pond. Je vous promets que je pourrais jouer dans un film de zombies sans make-up et ça passerait sans souci).
Vous savez, quand j'y pense, mon grand aura bientôt 11 ans (ce dimanche pour être précise). Et je me prends encore plus dans la tronche la déconvenue sur la parentalité. Même si j’étais un peu naïve et que je savais que mon rôle de mère ne serait pas une douce balade en barque sur un lac tranquille, je n’imaginais pas non plus que ce serait comme essayer d’être dans la barque, mais sur la mer, en plein tsunami.
Alors que je faisais défiler sur mon téléphone toutes les photos du boutchou, avec son adorable bouille et son grand sourire (partiellement édenté), je me demandais où étaient passés tous ces moments où je croyais que j'avais tout sous contrôle. Vous savez, cette époque où j'étais sûre que je saurais exactement comment gérer toutes les étapes de la croissance de mon enfant ?
Quand il était plus petit, Babou avait souvent des réactions ou comportements qui me faisaient penser aux miens (je ne sais pas vraiment s’il était très mature ou moi très gamine), mais je pense que je m'étais imaginée parenter un mini-moi. Mais force est de constater que ce n’est pas le cas, et ça fait maintenant 11 ans (ou presque) que je suis en train d'essayer de faire les choses correctement.
Je ne sais pas si c'est juste moi (enfin, rationnellement, je sais que ce n’est pas juste moi, c’est juste que moi, je viens ici et je vous le raconte :-)), mais il semble que la parentalité soit un véritable challenge qui ne s’arrête jamais et il n'y a pas de mode d'emploi universel pour s’en sortir.
Hier soir, par exemple, j'ai complètement foiré une situation avec mon grand et l'école. J'étais censée l'aider avec une leçon, mais ça s'est transformé en un champ de bataille d’où personne n'est sorti vainqueur. Je me suis retrouvée à me demander si j'étais même capable de faire ça correctement. Mes doutes et mes failles en tant que parent sont devenus plus apparents que jamais, et m’ont une nouvelle fois explosé en plein visage.
Mais bon, c'est ça, la vie de parent, n'est-ce pas ? Il y a des moments de joie, bien sûr, mais il y a aussi des moments où vous vous demandez si vous êtes en train de tout gâcher.
Alors, je lève mon verre (ou ma tasse de café, soyons réalistes) à tous les parents qui se sentent parfois perdus, comme moi.
C'est OK de ne pas avoir toutes les réponses, de faire des erreurs, et d'être vulnérable. Après tout, c'est cela qui nous rend humains, non ?
Alors, joyeux anniversaire au petit choupi, et que l'avenir nous réserve encore plus de moments inoubliables, de doutes et de rires.
Après tout, c'est ce qui rend cette "Desperate Mama Life" si épuisante, infernale intéressante.
À la vôtre, Amici, et n'oublions pas de rire un peu, même lorsque nous nous sentons un peu dépassés.
🎂🥂✨
Bisous,
Sophie
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